Histoire de Trompe...

La première trompe de chasse digne de ce nom est incontestablement la trompe de Louis XIV (1680) en do, de 0.45m de diamètre, à un tour et demi ayant servi jusqu'en 1723. Il faut cependant mentionner la trompe de Maricourt datant du début du XVIIème siècle, à 5 ou 6 tours, fabriquée par un ouvrier de Raoux. René de Maricourt, sous le règne de Louis XIII, a eu un brillant équipage de chevreuil. Mais que pouvait-il sonner dans sa trompe miniature à une époque où les fanfares n'éxistaient pas encore? Cette trompe avait beaucoup de défauts : dure, criarde. Revenons à la trompe de Louis XIV : c'est la première qui ait sonné des fanfares. On la trouve représentée en 1684 dans une gravure de Bonnard d'après un tableau de Van der Meulen. Elle a servi à la vénerie de Louis XV pendant 8 ans.

En 1722 apparait le Marquis de Dampierre qui met à la mode une nouvelle trompe adoptée en août 1723 par la vènerie royale. C'est une trompe en ré à un tour et demi, de 0.72m de diàmètre et fabriquée par Raoux.

C'est la seule trompe portée par le Marquis de Dampierre (1676-1756).

En 1729, Lebrun, facteur de trompes, enroule une nouvelle trompe à deux tours et demi, plus petite, moins incommode de 0m50 à 0m57 de diamètre, mais pas exactement dans le ton de la trompe précédente de 1723. Elle est appelée la Dauphine à l'occasion de la naissance du dauphin Louis, fils ainé de Louis XV. En 1765, date de sa mort, elle perdit son nom.

En 1817 apparaît la demi-trompe à trois tours et demi, fabriquée par Raoux. Diamètre : 0m35.

En 1831 se généralise la Trompe dite à la d'Orléans (trompe utilisée aujourd'hui). Tous les écrits connus sur la trompe de chasse font état de l'apparition de cette nouvelle trompe à la suite d'une commande de 40 "demi-trompes" par le Duc d'Orléans, or, on connait une quinzaine de trompes enroulées sur 3 tours et demi antérieures à cette commande. A la même date faisant pendant à la trompe d'Orléans, la dénomination de trompe Dampierre fut créée par les ouvriers de Raoux et appliquée à l'ex-Dauphine.

 

 

 

Histoire de fanfares...

 

 

LA FOLINGUET

On sonne souvent dans les concerts la Folinguet, cette fanfare à une histoire…

Elle à été écrite en 1966 par Jean Paul Tessier, Champion de France 1962 à Reims puis 3ème au championnat international 1964 et enfin vice champion l'année d'après mais également bouton à l'équipage Piqu'Avant Orléans à M. Dessaliens. Voilà pour l'auteur

Elle fut dédiée à Ms Fory, Strolin et Muguet eux aussi boutons au Piqu'Avant Orléans. Pour se faciliter la tâche il prit FO de Fory, LIN de Strolin et GUET de Muguet et nous avons le titre de la fanfare la FOLINGUET.

Ces trois messieurs chassaient souvent ensemble, et lorsque le cerf de chasse passait la Route de Marville faisant tête sur le Cr des Buttes de Brennes, il y avait de fortes probabilitées pour que ce dernier descende à l'étang de Courcambon (plus grand étang de la forêt Domaniale d'Orléans 508h). Nos trois compères s'empressaient d'y arriver pour y sonner le Bât l'eau. Etant de biens piètres sonneurs, ils prenaient le ton avant d'attaquer la fanfare un peu comme ça: TATATTIN TO TIN TA TO TIN!!!! Par écrit ce n’est pas facile de faire de la musique, Et cela à chaque fois que la chasse arrivait à Courcambon et cela n'a pas échappé à l'auteur.

C'est pour ça qu'un jour de prise d'un cerf dix cors jeunement dans ce même étang, à la curée au Cr de Gien, il eut l'idée de leur écrire leur fanfare, les appels de basse évoquent la prise de ton de nos individus et je n'ai pas besoin de vous expliquer pourquoi la reprise est celle du bât l'eau.....

La Folinguet
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Voilà, la véritable histoire de la Folinguet qui a été racontée par Hubert Collet témoin de sa naissance!

 

L'histoire de St Hubert

 

Hubert, né vers le milieu du 7ème siècle, était fils d’un duc d’Aquitaine et sa famille était issue du sang des rois mérovingiens. On le dit apparenté à Charles Martel.
On le trouve à la cour de Pépin de Herstal, maire du Palais d’Austrasie (Lorraine) et de Neustrie (Loire, Bretagne, Manche et Meuse). Il épouse Floribanne, fille du Roi Dagobert. Les chroniqueurs nous disent qu’il était connu par « les folles joies de la vie mondaine ».

Un jour qu’il se trouvait engagé dans une partie de chasse et que la chasse l’avait conduit dans une partie reculée de la forêt des Ardennes, un cerf, qui paraissait plus grand et plus beau que les animaux de son espèce, lui apparut avec une croix entre ses bois.

 

Dès lors, sur les conseils de saint Lambert, évêque de Maastricht, une vie monastique exemplaire s’engagea. Il fut élu évêque de Maastricht, Liège et Tongres, en remplacement de saint Lambert. Il était le père des pauvres et des orphelins, le soutien des veuves, l’appui des opprimés. Son zèle pour instruire son peuple était infatigable.
Lorsque, vers l’an 720, saint Hubert fit transporter le corps de saint Lambert de la ville de Maastricht au village de Liège, où ce saint avait été martyrisé, il y transféra également, avec l’approbation du Pape, le siège de l’évêché, et jeta les fondements de la future ville de Liège (Belgique).

Depuis ce temps, cette ville a toujours honoré saint Hubert comme son premier évêque et comme son principal patron. L’épisode du cerf le désigna tout naturellement comme le patron de tous les chasseurs.
Il mourut en l’an 727 des suites d’un écrasement de la main gauche occasionné par un ouvrier maladroit.

 

La St Hubert
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Le Baron de l'écluse

Pour les plus cinéphiles d'entre nous, si vous vous rappeler dans le film de Jean Delannoy produit en 1960 (ou le Baron Jerome Antoine est interprété par Jean GABIN) de la scene ou d'illustres sonneurs Champions de l'époque (Valere Dornez, Jean Simon, Hubert Lebartellier, Hubert Dumont de saint roch, Henri de Linares, Christian Piegat, et Mr le baron Fêle Lyse) interpretent deux fanfares "Le Vol ce l'est & L'Antoine".